Sélestat-Erstein : Les vœux de Michel Robquin, sous-préfet de l’arrondissement


16 janvier 2025

Arrivé de Haute-Saône en 2024, Michel Robquin est le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Sélestat - Erstein depuis mai dernier. Diverses découvertes et inaugurations ont notamment ponctué ses premiers mois de fonction. Dans cet entretien, Michel Robquin revient sur son rôle de sous-préfet ainsi que sur son parcours, avant d’évoquer ses principaux axes de travail à venir.


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Comme le veut la tradition, chaque début du mois de janvier est marqué par les différents vœux à la population. C'est l'occasion aussi de faire un bilan sur l'année passée et de présenter les projets à venir en 2025. Michel Robquin, vous êtes le sous-préfet de l'arrondissement Sélestat-Erstein. Bonjour.

Bonjour, merci de m'accueillir.

Pour commencer, quels vœux adressez-vous aux habitants du territoire ?

Je ne vais pas être très original. C'est santé, prospérité, puis de l'amour et de la joie.

L'année 2024 s'est révélée assez particulière pour vous, puisque vous êtes arrivé en Alsace il y a quelques mois, en mai, pour remplacer Annick Pâquet, qui était alors sous-préfète de l'arrondissement. Arrivé de Haute-Saône, de Vesoul plus précisément, l'adaptation s'est-elle bien passée ?

Excellemment bien, je trouve que c'est même la plus belle arrivée sur un poste qui m'a été donné de vivre. On a été vraiment, ma famille et moi-même, particulièrement bien accueillis par tout le monde.

C'est votre première fois en Alsace. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Ça fait depuis le mois de mai que je vais d'émerveillement en émerveillement. C'est un territoire, l'arrondissement de Sélestat-Erstein, qui est particulièrement riche. Riche bien sûr économiquement, ça saute aux yeux quand on voit toutes les entreprises, mais riche aussi de ses personnes, de sa culture, qui est vraiment quelque chose que je découvre tous les jours.

Quelles ont été vos fonctions avant d'arriver en Centre-Alsace ?

J'étais secrétaire général dans une préfecture en Haute-Saône. J'étais aussi sous-préfet d'arrondissement et puis j'ai eu un parcours au ministère de l'Intérieur, au sein des administrations de préfecture.

Comment devient-on sous-préfet ?

C'est un parcours qui est toujours un peu atypique. Il y a bien sûr le passage par l'INSP, l'Institut National du Service Public, à Strasbourg. Mais sinon vous avez aussi des sous-préfets qui sont issus d'autres administrations. Ma prédécesseure était vétérinaire, moi je suis un ancien attaché de préfecture. Après vous avez une sélection qui se fait, il faut être candidat. Il y a une sélection avec une sorte de concours, qui est une sorte de grand oral, et puis vous êtes ou pas sélectionné.

Depuis le mois de mai dernier, vous avez pu découvrir le territoire et assister à de nombreux événements et inaugurations. Quels ont été les projets phares qui vous ont le plus marqué ?

J'en ai tellement vu, comme je disais, c'est tellement riche au niveau entreprises, actions des collectivités locales. J'ai le souvenir par exemple d'une médiathèque, d'un centre périscolaire, aussi dans l'entreprise Hager, d'un banc d'essai pour les disjoncteurs. C'est très précis, mais c'est un gros investissement. J'ai des tas d'exemples, même des pump tracks, et bien sûr l’espace Charlemagne à Sélestat.

À l'échelle nationale, l'année qui vient de s'achever s'est montrée assez perturbée en matière de politique. Est-ce que cela impacte votre rôle de sous-préfet ?

Le rôle en lui-même non, mais par contre il est évident que dans nos missions principales, il y a la continuité de la vie démocratique et donc l'organisation des élections, en lien avec les collectivités locales. Les collègues de la sous-préfecture ont été très impliqués sur les dernières élections législatives, mais aussi les élections locales, les élections municipales, quand il y a besoin de renouvellement de conseils municipaux.

Vous avez encore d'autres missions. Vous parlez de trois cœurs.

J'aime bien cette image. C'est un sous-préfet, un fonctionnaire de l'État. C'est le représentant du préfet sur un arrondissement et on a trois cœurs qui battent. Le premier, c'est pour la sécurité de manière très large. Ça va de l'ordre public à la sécurité environnementale par exemple. Et puis un deuxième cœur qui bat pour les collectivités locales, les relations avec les élus, les aider à réaliser leurs projets au mieux. Et puis un troisième cœur, c'est le développement économique et social, le travail avec les entreprises, leurs projets, les aider dans différentes procédures qui sont, il est vrai, très complexes.

En cette nouvelle année 2025, de grands rendez-vous sont-il déjà prévus ? Sur quels axes souhaitez-vous travailler ?

Je vais revenir sur les deux derniers axes. La sécurité, c'est l'ordre public. Tout ça c'est consubstantiel à notre vie de membre du corps préfectoral. Mais vraiment, c'est continuer à aider les élus, les entreprises, les associations, autant que je le pourrais avec une équipe formidable de la sous-préfecture. J’en profite pour les saluer et les remercier pour leur accueil et leur travail de tous les jours.

Michel Robquin, merci.

Je vous en prie.

 

Retrouvez les vœux des différentes personnalités politique du territoire tout au long des prochains jours sur notre site internet, dans la rubrique actu régionales.

Propos recueillis par Solène Martin / © Crédit photo : Solène Martin