07 janvier 2025
Développement économique, fin de travaux, nouvelles pistes cyclables... De bonnes nouvelles sont attendues dans le Ried de Marckolsheim en 2025. En ce début d’année, période propice aux vœux, Frédéric Pfliegersdoerffer, président de la Communauté de communes du territoire, s’est confié à notre micro quant aux défis à venir en cette nouvelle année 2025, après avoir dressé un bilan sur 2024.
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Comme le veut la tradition, chaque début d'année est marqué par les différents vœux à la population. C'est l'occasion aussi de faire un bilan sur les 12 mois passés et de présenter les projets à venir en cette dernière année complète de mandat. Frédéric Pfliegersdoerffer, vous êtes le président de la Communauté de communes du Ried de Marckolsheim. Bonjour.
Bonjour à vous.
Pour commencer, quels vœux adressez-vous à la population en cette nouvelle année ?
Assez traditionnellement, mais de façon tout à fait sincère, j'adresse à tout un chacun, mes meilleurs vœux pour l'année 2025. Des vœux de santé, de prospérité et de sérénité.
2024 vient de s'achever. Une année politique qu'on peut qualifier de très perturbée à l'échelle nationale. Comment l'avez-vous ressenti au niveau de la Communauté de communes ?
Perturbée et par voie de conséquence, perturbante. Au niveau des collectivités, la deuxième partie de l'année a été pensée à l'aune des problématiques du déficit, et quelles pourraient être les contributions des collectivités locales. Une inquiétude qu'il y ait des ponctions supplémentaires sur nos budgets. Il y a une autre dimension, elle est bien naturelle aussi : c'est le fait que l'absence de budget, c'est autant de perspectives très difficiles à décoder en termes d'aides et d'investissements à réaliser. Mais plus important, cette année perturbée est aussi et peut-être d'abord perturbante pour l'ensemble de nos concitoyens, qui immanquablement cherchent des sources de stabilité. Les communes et les Communautés de communes sont à leur côté et jouent le rôle qui consiste à les rassurer. Mais il est vrai que le contexte international, le contexte européen et le contexte national maintenant, avec plusieurs Premiers ministres, des budgets qui n'ont pas pu être votés,… Tout ça ne contribue pas nécessairement à se projeter positivement vers l'avenir.
Pour la Communauté de communes du Ried de Marckolsheim, quels ont été les gros chantiers de l'année passée ?
Les axes restent les mêmes et seront probablement les mêmes sur l'exercice 2025. A savoir, continuer à faire monter en gamme l'ensemble des équipements liés à la famille. Je songe aux gros dossiers liés aux périscolaires et la volonté de réaliser de futurs périscolaires pouvant accueillir plus d'enfants. Il y a parallèlement une forte mobilisation sur toutes les problématiques liées au changement climatique, à la transition énergétique, que la Communauté de communes porte aussi en chef de file. Chef de file aussi sur l'économie. Nous fondons de gros espoirs sur l'attractivité de notre territoire. Enfin, c'est vrai que 2024 a été une année très riche en matière de création de pistes cyclables.
Un important travail avait aussi dû être réalisé autour du budget.
Le budget, c'est le cœur du réacteur. C'est lui qui doit nous permettre d'avoir les moyens. Ce dernier a été construit en s'inscrivant dans plusieurs démarches. D'abord, continuer à rester un territoire attractif. Si un effort supplémentaire est demandé en particulier à nos concitoyens, il ne faut pas qu'il soit disproportionné et qu'il prenne en compte l'ensemble des situations singulières. Je crois que nous avons réussi à passer le cap. Je crois aussi que c'est compris par nos concitoyens parce que nos concitoyens ont la possibilité, jour après jour, de voir tout ce que fait la Communauté de communes dans le quotidien de leur territoire.
Un beau souvenir aussi de cette année 2024 pour la Communauté de communes, c'était avec le passage de la flamme olympique à Marckolsheim.
C'est à la fois inespéré, unique et extraordinaire. On s'est inscrit totalement, individuellement et collectivement, dans le mouvement qui a fait que la France a adoré organiser ces Jeux et la France est très fière. Très modestement, le territoire de la Communauté de communes l'est pareillement.
C'est la grosse actualité du moment, les débuts du réseau de transport Elsa. Une nouveauté qui se veut révolutionnaire pour la Communauté de communes, mais aussi à l'échelle de l'ensemble du Centre-Alsace.
C'est révolutionnaire. D'abord, construire un réseau, parce qu'il s'agit vraiment d'une construction à échelle de l'ensemble du PETR, c'est-à-dire quatre Communautés de communes, un demi-millier de kilomètres carrés. C'était quelque chose d'extrêmement difficile à faire. Nous avons réussi à le faire, de façon très volontariste. Nous enrichissons le service et il conserve sa dimension sociale, puisque le transport à la demande continue à exister et s'enrichit de nouvelles possibilités.
Et en cette nouvelle année 2025, quels seront les projets à finaliser ?
Je m'inscris dans une continuité. Il n'y aura pas de spécificité en 2025, mais il est clair que nous aimerions pouvoir annoncer de bonnes nouvelles au niveau de l'économie. Outre le fait que c'est de la valeur ajoutée et de la création de richesses sur un territoire, c'est aussi de l'emploi. Alors que des nuages s'amoncèlent, on souhaite conserver un dynamisme et on s'appuie sur l'attractivité de notre territoire. 2025 devrait aussi voir l'achèvement d'un certain nombre de travaux, notamment sur les périscolaires, au moins pour la rentrée 2025. Et le lancement de nouvelles études en matière de périscolaires. On ne baisse pas les bras. On veut encore garder la même volonté de développement de pistes cyclables. Pour le reste, la qualité de service portée par la Communauté de communes doit rester la même, en particulier pour les plus jeunes. Je songe à la gratuité au niveau des piscines pour les scolaires, à la gratuité au niveau des médiathèques, puis je songe aussi à ce qui fait notre spécificité : un art de vivre où on arrive collectivement avec un consensus à travailler au profit de nos concitoyens.
Vous espérez également la reprise des travaux de remise en navigation du canal du Rhône-au-Rhin ?
C'est à la fois un espoir et c'est d'abord un travail. Nous avons rencontré un aléa avec cette décision du tribunal administratif. Nous la contestons. C'est un nous collectif, qui associe les Communautés de communes, mais également la Préfecture et la région Grand Est. Pour autant, d’un mal doit pouvoir sortir un bien. On va continuer à travailler sur ce projet, c'est la volonté du territoire. Et on va travailler à l'enrichir pour pouvoir davantage convaincre encore.
Frédéric Pfliegersdoerffer, merci.
Merci à vous et bonne année à tous.
Retrouvez les vœux des différentes personnalités politique du territoire tout au long des prochains jours sur notre site internet, dans la rubrique actu régionales.
Propos recueillis par Solène Martin / © Crédit photo : Solène Martin
