Sélestat : L’art contemporain s’invite au centre-ville, entretien avec les artistes de Sélest’art


09 octobre 2023

La 25ème édition de la biennale d'art contemporain Sélest'art a été inaugurée ce samedi 23 septembre dans la cité humaniste. Jusqu'au 05 novembre prochain, dix œuvres autour du thème « Rêvoirs » sont à découvrir en parcourant le centre-ville. Entretien avec les artistes exposants, qui dévoilent les secrets de leur travail.

  1. 1. « Vents Populaires » de Mathias Tujague, Place de la République
  2. 2. « Paysage mental » de Hugo Bel, Place de la Victoire
  3. 3. « Echappées » de Garance Alves, Tour des Sorcières
  4. 4. « A la source divine, l’Ill » de Shivay la multiple, Tour de l’Horloge
  5. 5. « Empathy flags » de Markus Hansen, Parc des Remparts
  6. 6. « Le cycle des choses » de Camille Beauplan, Château d'eau
  7. 7. « Pandore » de Halida Boughriet, Centre-ville
  8. 8. « Croissance » d'Estelle Chrétien, Place Gambetta
  9. 9. « Rêver l'obscur » de Pascal Lièvre, Centre-ville
  10. 10. « Strates » de Clément Richem, Centre-ville

 

« Vents Populaires » de Mathias Tujague, Place de la République

Une œuvre qui saura susurrer aux oreilles des passants. Sur la Place de la République, un mât d’une hauteur de huit mètres a pris ses marques. A son sommet, une girouette et un anémomètre apportent quelques mélodies d’ailleurs, des « Vents Populaires ». Les précisions de l'artiste Mathias Tujague.

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« Vents Populaires » de Mathias Tujague, à découvrir sur la Place de la République. / CP : SM




« Paysage mental » de Hugo Bel, Place de la Victoire

Jusqu’où vous mènera votre imagination ? Avec son œuvre « Paysage mental », Hugo Bel titille l’inconscient des passants de la Place de la Victoire, qui pourront interpréter à leur manière ces différentes couches de plâtre teintées d’oxyde noir, avec un lit de coin pour base. Les précisions de l'artiste Hugo Bel.


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« Paysage mental » de Hugo Bel, à découvrir Place de la Victoire.  / CP : SM



« Echappées » de Garance Alves, Tour des Sorcières

Les sorcières sont de retour à Sélestat. L’œuvre « Echappées » à découvrir sur la Tour des Sorcières, revient dans le passé et évoque l’histoire du lieu, où des femmes accusées de sorcellerie étaient prisonnières. Ces dernières sont maintenant liées par le biais de draps noués et tressés. Les précisions de l'artiste, Garance Alves.

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« Echappées » de Garance Alves, à découvrir sur la Tour des Sorcières.  / CP : SM

« A la source divine, l’Ill » de Shivay la multiple, Tour de l’Horloge

Un hommage au fleuve du Rhin. « A la source divine, l’Ill », une œuvre très colorée à plusieurs facettes, est à découvrir sur la Tour de l’Horloge. Textile, sequins, émojis et photographies ont notamment été utilisés pour sa réalisation. Les précisions de l'artiste, Shivay la multiple.

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« A la source divine, l’Ill » de Shivay la multiple, à découvrir sur la Tour de l'Horloge.  / CP : TK

« Empathy flags » de Markus Hansen, Parc des Remparts

Des drapeaux qui se dévoilent sous un nouveau jour. Nations et identités fusionnent dans un mélange de couleurs par le biais d’« Empathy flags », drapeaux de l’empathie en français. Six hybrides d’étendards à découvrir au Parc des Remparts. Les précisions de l'artiste, Markus Hansen.

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« Empathy flags » de Markus Hansen, à découvrir au Parc des Remparts.  / CP : SM

« Le cycle des choses » de Camille Beauplan, Parc des Remparts

A la fois création numérique et peinture, « Le cycle des choses » est une installation hybride à observer sur le château d’eau. Il est possible d'y entrevoir le courant ou le début d’une vague, une matière emmêlée et même une forme étrange qui termine sa course circulaire dans l’eau. Les précisions de l’artiste, Camille Beauplan.

chat.jpg (398 KB)« Le cycle des choses » de Camille Beauplan, à découvrir sur le château d'eau.  / CP : NF

« Pandore » de Halida Boughriet, Centre-ville

Avec « Pandore », ce sont quatre photographies qui sont disséminées à travers le centre-ville, au square Ehm, rue de l'Hôpital, à l’école du Centre et rue de l'église. Une réinterprétation du mythe, transposé dans un contexte contemporain qui dialogue aujourd’hui avec Sélestat. Les précisions de l’artiste, Halida Boughriet.

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« Pandore » de Halida Boughriet, à découvrir au centre-ville.  / CP : NF

« Croissance » d'Estelle Chrétien, Place Gambetta

Au détour d’un petit espace vert sur la Place Gambetta, de drôles de bras sortent du sol. Ce sont « Croissance ». Ces gants en terre cuite ont l’air tantôt réels, ou tantôt imaginaires. Les précisions de l’artiste, Estelle Chrétien.  

mains.jpg (581 KB)« Croissance » d'Estelle Chrétien, à découvrir sur la Place Gambetta.  / CP : NF

« Rêver l'obscur » de Pascal Lièvre, Centre-ville

« Rêver l'obscur », une enquête sur les scènes féministes allemandes, suisses, autrichiennes et françaises. A la mairie, à l'Hôtel de ville ou encore sur la Place du Vieux marché aux vins, les noms et prénoms de ces femmes se succèdent, disparaissent et réapparaissent dans un mouvement de recouvrement. Les précisions de l’artiste, Pascal Lièvre. 

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« Rêver l'obscur » de Pascal Lièvre, à découvrir au centre-ville.  / CP : NF

« Strates » de Clément Richem, Centre-ville

Avec « Strates », une dizaine de dessins ponctuent les quartiers de la cité humaniste, de la mairie au quai de l’Ill, de l’hôtel d’Ebersmunster à la commanderie Saint-Jean, jusqu’au Parc des Remparts. Par une composition minutieuse, l’invisible remonte à la surface. Les précisions de l’artiste, Clément Richem. 

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« Strates » de Clément Richem, à découvrir au centre-ville.  / CP : NF



Retrouvez la programmation complète de l’événement sur le site selestat.fr.

Propos recueillis par Solène Martin et Nathan Ferroudj (AZUR FM) / © Crédit photo : AZUR FM